Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 15:58
Cinq de nos audiolecteurs déficients visuels, également membres de l'UACVar et du Cyclo-Club de Carqueiranne (83)ont vécu une aventure exceptionnelle en ralliant à vélo Paris à Londres à l'occasion de l'ouverture des jeux paralympiques d'été 2012.

Voici le vécu de l'un des protagonistes,notre ami Emile Lugassy

Passionnant et édifiant!

Un grand Bravo à toutes et à tous!

Diaporama ci-contre!

SAM 3845_Le grand Départ

  Arc-en-ciel AVENTURE

 

   ESCAPADE EN TANDEM.

  Où comment relier Paris à Londres sans canne blanche.

 

 

                   Lorsque Hubert me demanda de raconter "Arc-en-ciel Aventure" et que Louis me remit une publicité du musée de l'érotisme, allez savoir pourquoi je crus qu'il m'était demandé d'étudier les charmes des Dames de Paris et de leurs homologues Londoniennes. La tâche qui me parut ardue ne pouvait être solutionnée que par un travail de proximité, mais comment procéder pour les belles de Londres sans friser l'incident diplomatique pour attouchements. Un démenti arrivé fort à propos me libéra de l'épineux problème et des phantasmes que j'avais échafaudés. Il s'agissait en fait de raconter les péripéties qui n'auraient pas manqué d'éclore sur le long ruban d'asphalte gris des routes de France et d'Angleterre. Je fus soulagé car c'était à peu de choses près, le seul carré de territoire que je pouvais étudier à loisir sans craindre l'incident cité plus haut dans l'éventualité d'une caresse sanglante sur le bitume par suite d'une chute.

                   Nous étions arrivés le 21 Août, l'avant-veille du grand départ. Paris c'est la Cannebière un jour de fête façon gigantisme. Une overdose de monuments, de couleurs, d'artères, d'encombrements, de parfums et de bruits. Le soir au dîner nous fîmes la connaissance des vétérans de Pékin-Paris en route pour Londres. Ils avaient 14000 Kilomètres et des poussières dans les mollets et dans les rayons de leur vélo.

  - Hé revenez, ce n'est pas une histoire d'Escartefigue !

                   Ils étaient partis de Pékin le premier avril 2012...

  - Quoi encore ? Mais puisque je vous dis que je n'abuse pas du pastis !

                   Ils étaient donc partis le 1er avril, avaient traversé des pays aux villes mythiques avec des légendes comme s'il en pleuvait et du rêve entre deux roues. Ils étaient partis la fleur au guidon et la rage dans les mollets, silhouettes fragiles dans le couchant d'horizons lointains et l'espoir insensé d'élargir leur propre horizon. Je pédalais au son de leur voix et voyageais sur la mélodie de leur récit.

                   Le clairon du jour "J" fut remplacé par la sonnerie aigrelette des réveils-matin pour un branle-bas de combat pas ordinaire. Mêlée, clameurs, appels, enchevêtrement des engins, fébrilité, impatience des uns, nonchalance des autres, vacarme, chahut, conversations décousues, cris de joie, cris des râleurs, ça allait, ça venait , ça s'agitait dans tous les sens, ça hurlait, ça s'interpellait, nous avions ressuscité Babel sur un bout de trottoir parisien. Un mégaphone crachota et la voix de Jean le capitaine de l'expédition domina le tumulte.

  - Les tandems derrière les handbikes, tout le monde reste groupé. Un tagada d'honneur, histoire d'éclaircir les gorges et le départ fut donné sans starter ni coup de feu. Quatre-vingt personnes et une soixantaine d'engins hétéroclites étaient lâchés dans les rues de Paris, un échantillon d'écervelés sur leur drôles de machines en quête de l'aventure. Trois coups de pouêt-pouêt relayés par une autre trompe accompagnèrent le départ de la caravane qui s'étendait à perte de vue à en juger par ce que je pouvais voir, le dos massif de mon pilote !!

                            Les pédales pédalent, les roues roulent et le macadam glisse.

                   Des pédales qui tournaient, des rayons qui scintillaient et des selles larges ou étroites, dures ou mollassonnes mais solidaires pour le même sévice, la maltraitance de la malheureuse surface osseuse de nos ischions.

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et les rues défilaient.

                   Nous doublâmes par la gauche Arielle et son Pino, un tandem couché. Pierre le cinéaste, avait trouvé dans cet engin la position idéale pour filmer. Une voix hurla derrière nous.

  - Serrez à droite ! Les tandems rabattez-vous ! Restez groupés derrière les abeilles.

                   Il y avait le ciel, le soleil et l'asphalte. Des vélos s'échappaient, des tandems suivaient et la caravane s'étirait. Des conversations naissaient, des amitiés se nouaient et les coups de gueule fleurissaient. Les feux tricolores se succédaient, les arrêts de même et les patins de freins chauffaient. Deux, un, Go !

                            Les pédales pédalent, les roues roulent et le goudron glisse.

                   Les haltes avaient le goût du miel et le don de rapatrier les fuyards et réintégrer les traînards. Les ischions soulagés semblaient dire "Merci !" et les pieds retrouvaient la stabilité des sols. Les étapes sitôt franchies étaient oubliées et nos ischions retrouvaient la sadique caresse des selles. Je vous épargne les dîners et les couchers qui n'ont d'intérêt que de faire bailler. Fort heureusement certains soirs nos baillements restaient au placard lorsque Thierry prenait sa guitare.

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et les étapes défilaient.

                   Il est des moments où écrire ne rime plus à rien. Vos doigts restent scotchés sur le clavier de l'ordinateur , vous n'êtes plus là, échappé quelque part dans l'accéléré du film de vos souvenirs récents. Je pense à Martine, Claude et Pierre dans leur handbike, tricycle mû par la seule énergie des bras de son pilote. Comment oublier Raphaël dans son fauteuil roulant, les mains inertes posées sur une tablette et tracté par le vélo de son père. Les yeux de Raphaël brillaient d'une lueur de joie et du bonheur de sa présence parmi nous. Où est l'exploit ? A qui la médaille ? Je suis heureux d'avoir pédalé au milieu de cette caravane d'éclopés.

                   Gerberoy, un carré de mousse verte pour des ischions meurtris et le pique-nique. Gerberoy, trois mariages et une 203 pour une robe blanche.

  - Vive les mariés !

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et la Picardie était derrière nous.

                   La Normandie étalait sous nos yeux ébahis ses verts pâturages et ses vallons, aux dires de mes compagnons qui s'étaient exprimés plus poètiquement par un "Houaaah !". La route normande avait aussi ses charmes vallonnés, une côte sitôt franchie, la nouvelle dressait le flanc raide de sa montée. Nous fûmes heureux d'avoir vaincu l'une des plus "Hard", Claude dans son bike derrière, Hubert et moi sur le tandem devant, chacun de nous arc-bouté sur les pédales.

                            Les pédales pédalent, les roues roulent et le bitume glisse.

  - Bonjour Arielle ! Bonjour Chantal ! Tiens Jean-Jacques a perdu sa cavalière.

  - Catherine cramponnes ton guidon, ton pilote prend des photos !

  - Bonjour Jean ! Belle journée n'est-ce pas ?

  - Hé Gabriel ! Carqueiranne est encore loin ?

  - Voiture à gauche ! Rabattez-vous sur la droite !

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et la campagne normande défilait.

                   Dans le milieu de l'après-midi quelqu'un cria "Nous sommes arrivés !". J'étais à deux doigts de lâcher les pédales, donner de la trompe et de hurler "Chouette nous sommes à la maison !", lorsque la voix poursuivit "Dieppe !" ou "Saint-Nazaire !" je ne sais plus, qu'importe puisque ce n'était pas Carqueiranne. Nous retrouvâmes les vétérans de Pékin-Paris sous un immense chapiteau pour une maousse réception. Chouquettes et cidre de circonstance, Normandie quand tu nous tiens...

  - Santé Eliane !

                   Il était deux heures du matin, Dieppe dormait et nous étions mal réveillés. Les tandems étaient froids, les selles humides et la brise marine traversait nos maillots. Torches allumées, nous prîmes le départ sans tambours ni trompes. Il était deux heures, Dieppe dormait et nous manquions de sommeil. Le silence de la nuit n'était troublé que par le cliquetis des rayons et le frottement des gommes sur la chaussée humide.

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et Dieppe s'éloignait.

                   Il était deux heures, Dieppe dormait et nous n'avions plus sommeil. Nous partîmes quatre-vingts et par un prompt renfort nous nous retrouvâmes cent soixante en entrant dans le port. L'attente s'éternisa et le froid gela nos jambes nues. Le Ferry c'est les montagnes russes et le saut en élastique. Vous vous cramponnez à la rambarde babord ou tribord pour empêcher le navire de tournoyer et votre dîner de s'étaler sur le pont supérieur tout en priant Saint-Espoir que l'on ne vous détourne pas sur Valparaiso ou Tombouctou. C'est du moins ce que l'on vous a souvent raconté. Le calme de la Manche était noir, nappé de quelques frissons et le ferry avait la nonchalance d'un troupeau d'éléphants en balade.

                   Nous retrouvâmes nos engins et le plancher des vaches façon "Made in England". La campagne anglaise s'ouvrait à nous et le changement d'opinions suivit.

  - Les tandems serrez à gauche ! Les hand-bikes rabattez-vous à gauche !

                   Et allez donc ! Nous avions du mal à tenir notre droite, voilà que l'on nous demandait de basculer sur la gauche. Je fermais les yeux et confiais à mon pilote le soin de démêler la droite de la gauche, pour ma part j'avais résolu le dilemme par trois tours de pédales pour la droite et trois tours de pédales pour la gauche.

  - Qu'en déduisez-vous Holmes ?

  - Elémentaire cher Watson !

                            Les pédales pédalent, les roues roulent et le macadam britannique glisse.

                   Nous croisâmes des autochtones qui nous saluèrent par un "Hello !" ou un "Good morning !", d'autres nous regardèrent étrangement comme si nous venions à peine de débarquer, nous qui roulions sur les routes du royaume de King Arthur depuis près d'une heure, vraiment shocking !

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et les premières belles anglaises croisées étaient derrière nous. New-Haven nous accueillit façon British sur une verte pelouse fraîchement tondue.

  Oyez, oyez Ladies and Gentlemen, good morning ! Oyez,Oyez, Mesdames et Messieurs, bonjour ! Vive la république ! God save the Queen !

                   Suivirent un thé et des petits fours pour une fringale de cyclistes. La halte s'annonçait sous de bons hospices et le moelleux du gazon invitait au repos. Il y avait le ciel, le soleil et un vert tapis pour une nuit interrompue.

                   La balade touchait à sa fin, une étape de quatre-vingts Kilomètres nous séparait de Londres. La nuit et le petit déjeuner furent griffés "Made in Great Britain", le matin était frais mais la journée s'annonça clémente. Le porte-voix reprit du service et Jean distribua les dernières recommandations que nous conclûmes par le désormais classique tagada.

                            Tagada tagada, la lèèère !

                            Tagada tagada, la lèèère !

                   Nous chevauchâmes nos engins et les pouêt-pouêt présidèrent au départ.

                            Les pédales pédalent, les roues roulent et the road glisse.

  - Bonjour Martine ! Que dirais-tu de tailler une bavette ?

  - Arielle tu n'as plus de passager ?

  - Louis serre à gauche , ta passagère veut doubler !

  - Les tandems serrez à droite, no sorry ! Rabattez-vous à gauche.

  - Véhicule à droite ! Les handy serrez à gauche !

  - Regarde, Diégo a enclenché l'over drive !

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et la campagne anglaise étendait sa verdure.

                   La halte de midi fut précédée d'un chassé-croisé avec les vétérans de Pékin-Paris-Londres. L'herbe était généreuse et la douce chaleur du soleil anglais n'était pas de trop. Nos ischions ne se plaignaient plus, la fraîcheur s'en était allée et le repos octroyé n'était pas volé. Les rêves et les ronflements furent remis à plus tard, la pelouse retrouva sa virginité et nous, nos engins. Le mégaphone réapparut et le dernier ordre tomba.

  - Mesdames et Messieurs en selle, formation d'attaque. Maillot au clair, en avant ! Sus sur London ! La caravane s'ébranla en pédalage de charge menée par les éclaireurs anglais.

  - Allez, allez, allez !

                            Les pédales pédalaient, les roues roulaient et Londres approchait...

 

                   Raconter Arc-en-ciel c'est bien, vivre l'expédition est infiniment plus palpitant. Arc-en-ciel Aventure n'eût été qu'un mirifique rêve tracé sur l'écran d'un ordinateur sans nos pilotes et la logistique du cyclo-club de Carqueiranne, les nombreux bénévoles, Jean, sa fille Valérie, ceux et celles  qui n'ont compté ni leur temps, ni leur énergie pour donner vie à la caravane. Saurons-nous jamais trouver les mots pour les remercier ?

 

Si j'avais la faculté de céder la plume, je la confierai à Raphaël. Quel bonheur ce serait de découvrir son récit. Peut-être qu'un jour si ma supplique lui parvient, la maman nous rapportera les paroles de Raphaël.

                   Quand vous perdez patience sur l'autoroute, devant une caisse de grande surface, ou lorsqu'un malappris vous brûle la politesse, restez zen, le regard de Raphaël vous sourit.

 

                                      SEPTEMBRE 2012, Emile LUGASSY.

 

                   


Partager cet article
Repost0
25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 13:41
QUARANTE JOYEUX VIVANTS ,UN TANTINET EPICURIENS S'EN FURENT A LA FÊTE DES SENTEURS ET DES SAVEURS!

 

Parmi eux nombre de déficients visuels sans doute mais certes pas olfactifs ou gustatifs et encore moins auditifs!

Première étape :

le Musée de la lavande ( la seule vraie, la fine ,angustifolia ou officinalis pour les aromathérapeutes)

celui de COUSTELLET , bourgade nichée au pied du Lubéron.

 

Nous y fûmes conviés à une visite guidée d’une exceptionnelle collection d’alambics anciens en cuivre jaune , certains à « feu ouvert » ,d’autres à bain marie ou à vapeur ,et enfin un superbe modèle « itinérant » monté sur un chariot (cf album photos ci-contre)

Grâce aux explications fournies le procédé de distillation de l’huile essentielle n’eut bientôt plus de secrets pour nous.

Entree du Musée Musée Lavande

 

 

Si vous désirez tout savoir sur ce musée, il vous suffit de valider ce lien :

www.museedelalavande.com

En prime , nos visiteurs déficients visuels eurent toute latitude pour toucher, palper et se faire ainsi une idée plus précise des objets exposés.

La boutique du musée recelait plus qu’il n’en fallait de produits valorisant les multiples vertus médicinales de la lavande fine : ce fut l’occasion pour chacun d’acquérir ceux correspondant le mieux à leurs attentes


 

2ème étape

La restauration : »manger pour vivre ou vivre pour manger?»

 

Un déjeuner soigné nous attendait dans un cadre historique remarquable : celui du Château du Domaine de l’Hers à quelques encablures du village de Chateauneuf du Pape.

La salle à manger, tout en voûtes de pierres de taille, datant du XIVème siècle , faisait partie d’un relais de halage pour les bateliers naviguant sur le Rhône tout proche : pour certains, ce cadre ne manqua pas d’évoquer le livre de Bernard Clavel « Le seigneur du fleuve » (disponible à la bibliothèque sous le N°4251)



 

3ème étape :

le rêve de tant de gourmets petits et grands: une chocolaterie !

 

La projection commentée de deux courts métrages sur les origines et la fabrication du chocolat  permit de dégrossir nos connaissances souvent approximatives sur le cheminement complexe menant de la matière première au produit prêt à consommer : depuis cet arbre magique qu’est le cacaoyer qui porte des cabosses  renfermant  les fèves, en passant par leur conditionnement et leur transport par bateau , jusqu’aux usines qui les broyent, les grillent, séparent la pâte du beurre de cacao ,pour en arriver enfin aux mains d’un maître chocolatier qui saura en sublimer les moindres arômes pour l’enchantement de nos palais !!!

photo fabrication 01

vous pouvez consulter le site de la chocolaterie  en validant ce lien :

 

http://www.chocolat-castelain.com/fr_FR/

 

Une démonstration-dégustation des subtilités de la fabrication d’un bon chocolat nous fut ensuite proposée pour laquelle nous dûmes nous coiffer de « charlottes » qui nous conférèrent un air des plus distingués (Cf album ci-contre)

Bien entendu, la boutique était grande ouverte aux gourmands et aux gourmets qui s’empressèrent de s’y ravitailler en friandises plus alléchantes les unes que les autres ainsi qu’en crus locaux ,vous avez dit …Chateauneuf du Pape ?

 

Il était alors temps de regagner le palais de dame tartine …pardon je veux dire nos pénates pour y rêver d’un ballet de senteurs ,de fragrances, d’effluves embaumées ,d’arômes et de bouquets !

 

Partager cet article
Repost0
10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 16:19

Nous fûmes, ce 7 avril , 40 voyageurs déficients visuels et leurs accompagnateurs autorisés à      pénétrer dans la Caverne des Energies Alternatives de Cadarache à St Paul sur Durance          sous un ciel d’été.

 

Cadarache 1

 

 

 

 

 

 

 

En  réalité la caverne était à ciel ouvert et se déployait sur un site de 1600 ha arborés et, paraît-il, giboyeux: ses trésors soigneusement répartis parmi 480 bâtiments .Certains parmi les plus notoires répondant à des appellations évocatrices :

 

Pégase, Rapsodie,Mazurka,Astrid,Cedra,Rotonde,Agate,Magenta

(plus prosaïquement, nous avons appris que chacune est en fait  un acronyme désignant l’usage technique dudit bâtiment).

 

Parmi les trésors d’énergie atomique que le Centre expérimente depuis sa création en 1959 à l’instigation du Général de Gaulle ,il en est qui appartiennent (déjà) au passé (réacteurs de génération 1), d’autres au présent (réacteurs à eau pressurisée actuels) ou au futur proche(EPR :génération 3) ,d’autres encore à un avenir éloigné.

C’est le cas bien sûr d’ITER qui recourt à la fusion nucléaire-une énergie alternative propre et quasiment illimitée- (attention pas de « confusion » avec la fission !) et dont le précurseur Tore Supra détient le record mondial de durée d’un plasma à 150 million de degrés(vous avez bien lu !) : plus de 6 minutes !

Tore Supra

 

Mais la "malle" recèle bien d’autres perles énergétiques :la production industrielle d’hydrogène,la biomasse, les biocarburants 2e génération, le solaire thermique et photovoltaïque.

Pour les (re) découvrir ,je vous invite à déambuler sur le site( internet cette fois) du CEA :

www-cad.cea.fr :link

 

 

Bref nos voyageurs captivés n’ayant pas vu l’heure tourner ont soudain ressenti la nécessité de refaire le plein d’une énergie dont la source connue de temps immémoriaux se nomme « gastronomie » :

Heureusement , l’auberge de Provence  à Manosque nous attendait avec un menu copieux et soigné

 

Pour demeurer dans le registre des énergies alternatives, il ne nous restait qu’à rendre visite à une productrice championne toutes catégories  en la matière : madame l’abeille bien sûr.

C’est à Valensole, au milieu d’un océan  de lavandes, que nous découvrîmes le musée qui lui est consacré mais encore et surtout les secrets de la fabrication des délicieuses friandises  et pâtisseries au miel de pays de la confiserie Apior : dégustation à l’appui, bien peu surent résister à la tentation des miellines, pastilles, boules, bourgeons ,sucettes  et autres pain d’épices maison !!!

02-Apior-Bienvenue.jpg

(vous pouvez visualiser ci-contre l’album souvenir !)

 

 

 

Nous fûmes 40 voyageurs qui s’en allèrent radieux et s’en revinrent rayonnants !

Vivement la prochaine escapade !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 17:53

L’équipe d’animation de la Bibliothèque Sonore de Hyères a eu le plaisir d' inviter ses membres à prendre part à une journée de :
                  "Découverte sensorielle : Parfums Miel et Mimosa
Le lundi 22 Mars 2010 à Grasse et au Tanneron

Quarante audiolecteurs et leurs accompagnateurs ont partagé des moments de rencontre, d'échange, d'amitié et de découverte fort appréciés : le soleil était dans les coeurs ,                      les rires et la bonne humeur
j0438836

Le matin a été consacré à la visite du

 


 PALAIS DES MILLE ET UNE SENTEURS

jeangalimard


Depuis 250 ans, la PARFUMERIE GALIMARD respecte et poursuit la tradition de son illustre fondateur Jean de GALIMARD, Seigneur de SERANON, grand ami de GOETHE.  Il vécut à Grasse où il créa en 1747 la PARFUMERIE GALIMARD.

Le jasmin, la rose, la lavande, l'oranger, la tubéreuse fournissent les essences de base des
"formules" composées à "l'orgue" par ce magicien des parfums que l'on nomme avec
déférence "Le Nez" ce surdoué des perceptions et des créations olfactives capable              d' identifier jusqu'à mille odeurs différentes.
Cette profession libérale compte bien peu d'élus : 40 en France dont 38 exercent leurs talents à Grasse ,capitale mondiale des parfums . Il en existe 200 tout au plus dans le monde entier!
Alambic chez Galimard


Notre guide  a dévoilé
les méthodes d’extraction des matières premières aromatiques, fleurs, plantes et bois odorants.En particulier , celle exclusivement manuelle, de l'imprégnation des pétales de roses anciennes et du jasmin délicatement disposés sur un lit de lanoline .(Cf  ci-contre album photo Senteurs et Saveurs)

Nous avons également admiré une
superbe collection  de machines anciennes , d'alambics rutilants ,de flacons ,fioles et bonbonnes aux formes et contenances extrêmement variées.
Fioles et bonbonnes à fragrances

A l’issue de cette visite, dans les  salons de vente, une vaste gamme de produits de qualité, nous a été proposée : parfums ,eaux de parfum  et eaux de toilette, eaux de cologne, savons, cosmétiques, produits pour le bain, etc...Chacun est reparti avec de quoi ravir les nez les plus exigeants, parer les peaux les plus délicates  
et en faire rêver plus d'un!!!

Il était alors temps d'aller  savourer le déjeuner  prévu en ville  
au Restaurant  Le Patti:
au menu

Kir de bienvenue

Salade brasserie au jambon de pays

Escalope de saumon au basilic et sa garniture

Fromage

Tarte aux citrons

Vin rouge et rosé

 

 

 

 

  UN FESTIVAL DE SAVEURS


 En route, l'après-midi ,vers le massif de TANNERON et l'enchantement de sa forêt de mimosas !

Visite de l’entreprise familiale VIAL, apiculteurs et horticulteurs mimosistes,  qui nous ont fait découvrir deux traditions, la « forcerie » de mimosas et la « bergerie » d’abeilles…..et l'excellence des produits de leur exploitation.

Un goûter-dégustation copieux  et succulent nous  a été offert avec une gentillesse et une chaleur qui méritent une mention toute spéciale  et une vive recommandation pour la famille VIAL:
LES CARREIROS
83440 TANNERON
Goûter aux Délices de chez Vial

 

Partager cet article
Repost0
4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 17:17

 

Reconnue d’utilité publique par décret du 28 Octobre 1977

BIBLIOTHÈQUE SONORE

DE HYÈRES

B.P. 565  83411 HYÈRES CDX

PERMANENCES

PARK HÔTEL            , Salle 227

Avenue de Belgique

Mardi : 13h45-16h45                                                                       

Tél : 04 94 00 78 80                                    

 

 

                       

 

L’équipe d’animation de votre Bibliothèque Sonore a eu le plaisir d'inviter ses adhérents et animateurs à prendre part à une journée de « Découverte Sensorielle » le lundi 23 Mars 2009 à Manosque.

 

Chacun pouvait bien sûr inviter un parent ou un ami accompagnateur .

.

Nous fûmes une quarantaine moitié voyants moitié déficients visuels à ne pas laisser passer cette occasion rare de rencontrer des amis et de découvrir d’autres horizons et de nouvelles sensations .
Un soleil radieux nous a accompagné dès le départ : tout comme la météo, l'ambiance et l'humeur furent au beau fixe . 
Les visites de l'Occitane à Manosque et de l'Ecomusée de l'olivier à Volx ont valu à toutes et à tous une palette de souvenirs olfatifs, tactiles et bien sûr auditifs grâce aux enrichissantes explications de nos guides.
Chacun a pu y faire provision de produits de grande qualité.
N'oublions pas non plus les découvertes gustatives faites à l'occasion du succulent déjeuner au restaurant et l'enchantement des papilles que nous ont procuré les divines pâtes de fruit au kumquat préparées et offertes par Louise, l'épouse de notre trésorier.
Bravo et un grand merci à toute l'équipe d'animation de notre bibliothèque ( avec mention spéciale pour notre vice-président et notre secrétaire) pour l'organisation exemplaire de ce voyage de découverte.
Un coup de chapeau également à Guy , notre très efficace trésorier, qui a su faire valoir son dossier auprès du Conseil régional PACA  que nous remercions vivement pour la subvention  accordée pour le financement de ce voyage.

NB : en cliquant sur l'album " Occitane" à droite , vous pourrez visualiser un   court diaporama

Partager cet article
Repost0